De la première partie de Julien Doré aux NRJ Music Awards, la … – France 3 Régions

Avant les NRJ Music Awards et une tournée de concerts qui débutera le 7 novembre, Joseph Kamel savoure sa réussite en famille, à Caen (Calvados). Dans son premier album, Miroirs, l’artiste caennais de 27 ans raconte l’histoire d’un jeune homme hypersensible en proie aux doutes. Rencontre.

Entre deux trains pour Paris, Joseph Kamel prend le temps de retourner “où tout a commencé“, à Caen (Calvados), en Normandie. L’artiste franco-égyptien de 27 ans, dont le large sourire ne masque pas la timidité, revient savourer sa réussite en famille. Et quelle réussite… des concerts en première partie de Julien Doré, une nomination au NRJ Music Awards et la sortie de son tout premier album, “Miroirs”.

Avec mon frère, on a bricolé mon premier studio au sous-sol de notre maison.

Dans ses chansons, le discret chanteur à la voix grave raconte sa propre histoire, celle d’un jeune hypersensible qui tente “d’apprivoiser le tourbillon d’émotions” qu’il ressent depuis l’enfanceCe lundi 30 novembre, on le retrouve, avec son éternel bonnet sur la tête et boots Dr. Martens aux pieds, dans son “QG” caennais, un bar à deux pas de la place Saint-Sauveur, avant une tournée de concerts en France et en Belgique.

  • Tu as commencé la musique chez toi à Caen, viens-tu d’une famille de musiciens ?

Mes parents sont passionnés de musique, mais pas musiciens. Ma maman est médecin humanitaire et mon papa consultant international. Ils nous ont toujours encouragés à suivre nos passions et moi ça a été très vite celle de créer, de jouer de la musique et de chanter. Avec mon frère, on a bricolé mon premier studio au sous-sol de notre maison. On avait repeint les murs, posé du parquet et suspendu plein de lumières bleues. C’est là que j’ai élu domicile musicalement depuis l’âge de mes 15 ans.

  • À 25 ans, tu décides de te consacrer à la chanson, peux-tu nous raconter ?

C’était un pari à l’époque. Il y a encore deux ans et demi, j’étais pion à mi-temps à l’internat du lycée Laplace, à Caen. Avant de quitter ce job, j’avais fait mon premier vrai concert au Cargö, en juin 2021. À cette période, j’ai eu la chance de rencontrer Léo Chatelier, qui est toujours mon manager et producteur. C’est avec lui qu’on a développé les bases de mon premier album. Une équipe de huit personnes s’est créée petit à petit autour de nous mais j’essaie de rester à la base de mes chansons. Je m’accompagne au piano et à la guitare.

Je raconte l’histoire d’un mec de mon âge qui se pose plein de questions et qui essaie d’être heureux le mieux qu’il peut.

  • Ton premier album “Miroirs” est sorti le 25 octobre 2023, que racontes-tu dans tes chansons ? 

Je raconte l’histoire d’un mec de mon âge qui se pose plein de questions et qui essaie d’être heureux le mieux qu’il peut. Le chemin qui a été le plus long pour moi, c’est celui d’apprivoiser le tourbillon d’émotions que je ressentais. Le réflexe qu’on nous a imposé longtemps, surtout pour les hommes, c’était de faire une boule de ses émotions et de les garder. Sauf qu’elle finit par exploser ou devenir un poids. Ce thème m’est venu naturellement quand il a fallu composer les premières chansons de l’album.

Quand j’ai découvert que chanter mes émotions, les écrire et les réfléchir m’aidait, je n’ai plus arrêté.

  • Justement, tu te définis comme hypersensible, la musique est-elle un moyen d’exprimer tes émotions ?

Pour moi ce n’est pas une thérapie mais un outil de création en plus. Je dis souvent que toutes les histoires ne sont pas vraies mais que toutes les émotions le sont. Comme beaucoup de gens, j’ai vécu des déboires amoureux et de belles relations. J’ai aussi été celui qu’on appelle quand ça ne va pas trop. Quand j’ai découvert que chanter mes émotions, les écrire et les réfléchir m’aidait, je n’ai plus arrêté. Et maintenant, j’ai le réflexe de les noter et d’en faire des chansons.

  • Tu écris des chansons de variété française, qu’est-ce que ça signifie ?

J’aime beaucoup ce terme parce qu’il englobe une pluralité de styles : de la pop, de la chanson, plein de choses. J’ai grandi avec des textes de Maxime Le Forestier, de Goldman et de Cabrel. J’admire leur capacité à raconter des histoires complexes avec des mots simples. Je suis aussi inspiré par les textes de Julien Doré qui m’a proposé d’assurer ses premières parties de concerts. En tournée, je lui ai demandé de partager une chanson de mon album. Ce titre s’appelle “Beau” et on l’a enregistré en juillet après un an d’échange d’idées et de discussions en loge.

J’ai pas l’impression que c’est quelque chose qui m’arrive à moi mais à nous, à mon équipe.

  • Les projets s’enchaînent pour toi, comment vis-tu ce tremplin dans ta carrière ?

Je le vis super bien car j’ai un entourage avec lequel je me sens bien. Pour moi, c’est important de vivre toute cette aventure avec eux. J’ai pas l’impression que c’est quelque chose qui m’arrive à moi mais à nous, à mon équipe. C’est la fin d’un long processus de travail en studio et le début d’une aventure scénique qui va être tout aussi belle. Je suis impatient de partir à la rencontre des gens en concert. Faut encore travailler un peu le cardio, mais on va y être !

Joseph Kamel sera en concert au BBC à Caen, le 21 mars 2024. Toutes les dates de la tournée sont à retrouver, ici.

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